L’année scolaire vient juste de commencer, et pourtant, la maîtresse de votre enfant vous alerte déjà sur son comportement.
Vous commencez l’année avec du stress et de l’inquiétude et vous vous posez la question suivante : cette année va t’elle mieux se passer que l’année dernière ?
1 – Quelles différences entre l’agitation et l’hyperactivité ?
L’agitation est un terme générique qui décrit un état d’excitation, de nervosité ou de mouvement excessif. Elle peut se manifester par une incapacité à rester calme.
Votre enfant a fréquemment besoin de bouger ses mains et ses pieds, il présente des signes d’impatience, et une difficulté à se concentrer ou à se détendre.
Exemple : il regarde en l’air, n’écoute pas la maîtresse, regarde ce qui se passe dans la cours, ou encore pense à ce qu’il va faire ce soir en rentrant à la maison. Il a aussi besoin de courir, sauter, embêter ses camarades, etc.
L’agitation peut être due à plusieurs facteurs comme le stress, l’anxiété, la frustration, la colère, et peut même être une réaction à des stimuli environnementaux.
L’hyperactivité, est le nom commun que l’on donne au trouble du déficit de l’attention (TDAH). En réalité, un enfant peut-être atteint d’un TDAH sans pour autant être hyperactif.
C’est un trouble neuro-développemental qui apparaît avant l’âge de 12 ans et qui associe 3 dimensions cliniques:
– Le déficit de l’attention
– L’impulsivité
– L’hyperactivité motrice
Si les troubles du comportement chez l’enfant sont souvent attribués spontanément à une hyperactivité, tous les enfants agités ou turbulents ne sont pas atteints d’un TDAH.
2 – Comprendre l’agitation chez l’enfant ?
Si votre enfant est de nature plutôt agité et vif, vous allez très vite vous en rendre compte, car cela commence très jeune.
Je tient tout de même à préciser que l’agitation est très fréquente chez l’enfant. Son cerveau n’étant pas mature, il y a des choses que nous ne pouvons pas encore lui demander.
Exemple : rester assis sur sa chaise toute une journée entière.
Et puis n’oublions pas aussi qu’il y a le facteur génétique. Vous étiez comment vous à son âge ?
L’enfant réagit en fonction de son cerveau émotionnel et reptilien, avec un comportement que l’adulte ne comprend pas toujours et n’accueille pas toujours de la bonne manière. Il suffit juste de comprendre le fonctionnement cérébral de son enfant, pour plus facilement reconnaître et accueillir ses réactions qui peuvent parfois être violentes.
3 – Ce que les parents aimeraient . . .
C’est donc à nous de montrer les bonnes attitudes. Quand pensez-vous ?
4 – Pour vous aider
Je vous souhaite une agréable fin de journée 🙂
A bientôt
Gwenaëlle Van Bellinghen-Kerdoncuff, Hypnothérapeute